1
UN BATEAU S’EN VA, UN AUTRE REVIENT,
SUR LES QUAIS DU PORT, S’AGITENT DES MAINS,
POUR LES MARINS, LA VIE N’EST TOUJOURS,
QUE DES DÉPARTS, ET DES RETOURS,
2
NUAGES LOURDS, CLAIRS HORIZONS,
LE CŒUR UN PEU GROS, LES MARINS S’EN VONT,
LES HOMMES EN MER, LOIN DE LEUR PAYS,
VONT NAVIGUER, POUR GAGNER LEUR VIE,
3
L’AMOUR DE LA MER, PEUT VOUS PRENDRE UN JOUR,
UNE PASSION, QUI DURE TOUJOURS,
QUAND D’UN NAVIRE, ON FOULE LE PONT,
L’ENVIE DE PARTIR, VOUS TIENT POUR DE BON,
4
PRESSÉS D’EMBARQUER, QUELQUE SOIT LE VENT,
LES BRAVES MARINS, NE VOIENT PAS LE MOMENT,
D’ALLER DÉFIER, LES VAGUES À L’ASSAUT,
VENANT FOUETTER, LE FLANC DU BATEAU,
5
CE N’EST PAS D’HIER, QUE DES HOMMES HARDIS,
VOGUENT SUR LA MER, QUI LES A SÉDUITS,
COMME MAGELLAN, ET CHRISTOPHE COLOMB,
SUR LES OCÉANS, LES MARINS S’EN VONT,
6
QU’ILS SOIENT DE HONFLEUR, OU DE CONCARNEAU,
L’AMOUR DE LA MER, LEUR COLLE A LA PEAU,
LES MARINS D’HIER, ET CEUX D’AUJOURD’HUI,
ONT DE L’OCÉAN, LA MÊME FOLIE,